dimanche 8 février 2009

Cat Shit One - Bande dessiné sur la guerre du Vietnam

Il s'agit d'un manga très bien fait et agrémenté de notes historiques et d'explications savantes sur les conditions de combat dans la jungle. Un vrai régal pour créer des scénarios.Une précision toutefois, point d'humains dans cette BD, les protagonistes sont des lapins, des chats, des singes, des ours etc..., à chaque espèce correspond une nationalité !

Voir le site Glénat pour en savoir plus :

En exclusivité: voici une planche :

Histoire du débarquement en Normandie - Des origines à la libération de Paris 1941-1944

Auteur: Olivier WIERVORKA

Date de parution janvier 2007

Seuil

Collection Univers Historique

Du débarquement en 1944 des troupes alliées en France, on semble tout connaître. Mais, si nombre d'analyses ont été consacrées au Jour J, aucune n'avait encore envisagé le problème dans sa globalité, des origines à la libération de Paris, en intégrant l'ensemble des points de vue, en envisageant la pluralité des aspects-économiques, militaires, diplomatiques, mais également politiques et sociaux. S'appuyant sur des sources inédites, pour l'essentiel américaines et anglaises, Olivier Wieviorka retrace cette longue épopée, des tout premiers projets à l'assaut final. Une histoire moins mythique que la légende complaisamment forgée par les dirigeants alliés: dissensions au sein du Haut Commandement, pénurie de bateaux, erreurs tactiques, effondrement psychique des combattants..., autant de réalités parfois tues qui pourtant pesèrent sur la préparation et le bon déroulement du D-Day. Loin d'adopter un regard strictement français, Olivier Wieviorka replace le débarquement dans le contexte d'une guerre mondiale. Au risque d'affronter des constats désenchantés: l'enthousiasme des Alliés à libérer la France fut pour le moins modéré, et, par-delà l'indéniable geste héroïque, émergeait un nouvel ordre mondial que les Etats-Unis et l'Union soviétique s'apprêtaient à régir.

Ressources ludhistes:
Sur le site de mon ami Stéphane FONTAINE:
http://perso.orange.fr/dday44/

Un autre site (28mm):
http://perso.orange.fr/midgard/ww2/

Règles et scénarios:
http://www.blitzkrieg.fr/scenarios/scenarios.html
http://flamesofwar.free.fr/

A lire:
Atlas du débarquement et de la bataille de Normandie, 6 juin-24 août 1944 (Broché)de John Man

"Le débarquement" et "Le débarquement; du jour "j" à la libération de Paris"
de Richard HOLMES

La machine à vaincre. L'armée allemande 1914-1918.

Auteur : Jean-Claude LAPARRA

14-18 Editions

Publié le: 2006-10-06 Reliure: Broché 323 pages

INDISPENSABLE POUR LE JOUEUR DE CETTE PÉRIODE!

Les autres ouvrages de cette maison d'édition sont aussi d'un grand intérêt (Italie, Colonies, Mobilisation industrielle, les batailles de la Marne).

Présentation de l'éditeur :
Lorsque les hostilités éclatent en août 1914, rien ne laisse présager que la machine de guerre allemande - la " machine à vaincre " selon une expression attribuée au général Ludendorff - va être incapable de remplir sa mission : triompher des adversaires désignés par son gouvernement. Il est donc loisible de s'interroger sur les raisons de cet échec constant pendant 51 mois et c'est à cette question qu'essaie de répondre cet ouvrage. Celui-ci brosse un tableau des innombrables changements survenus dans l'armée allemande au cours de la Grande Guerre. Il décrit particulièrement ceux qui, deux fois, l'amènent à un haut degré de préparation devant la conduire à la victoire. Insistant sur des points plutôt méconnus - entre autres l'organisation des unités et les tactiques -, il a pour ambition de fournir des clés pour comprendre comment a fonctionné cette machine de guerre pendant plus de quatre ans. Premier du genre, ce livre donne une vision globale, aussi complète que possible, de l'armée allemande au cours de ce conflit. Il apporte une contribution à sa connaissance en permettant à un large public de mieux connaître " ce qui se passait en face ".

Biographie de l'auteur :
Jean-Claude Laparra général (2e S.), docteur en histoire de l'Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne, est l'auteur d'ouvrages et d'articles portant sur des aspects de l'armée allemande (notamment dans " 14-18 Le Magazine de la Grande Guerre "). Avec la collaboration de Jacques Didier (auteur de deux ouvrages et de plusieurs articles .sur- les combats et les lieux de mémoire en Lorraine) et de Pascal Hesse (coauteur de deux ouvrages et rédacteur de quelques articles, spécialiste de l'organisation des unités allemandes, qui participe fréquemment à des travaux traitant d'histoire et de mémoire). Ouvrage réellement novateur sur un sujet peu traité Cet ouvrage, sous la direction de JC Laparra, nous livre une analyse très complète de l'évolution de l'armée allemande de l'immédiat avant guerre jusqu'en 1918.

Ouvrage réellement novateur sur un sujet peu traité

Cet ouvrage, sous la direction de JC Laparra, nous livre une analyse très complète de l'évolution de l'armée allemande de l'immédiat avant guerre jusqu'en 1918. Le recrutement, le matériel, les doctrines d'emploi, la logistique: tout est passé en revue avec beaucoup de sérieux et avec une démarche très rigoureuse. L'impact des opérations et de l'évolution géopolitique viennent régulièrement éclairer le propos de l'auteur. On voit très bien l'évolution qualitative de l'armée allemande mais aussi son asphyxie croissante tant en terme d'hommes que de ressources. Les derniers mois de la guerre verront une armée allemande tentant le tout pour le tout mais trop tard pour redresser la situation.

Saluons le travail d'édition que fait actuellement les Editions 14-18.






La Guerre de l'Opium

Film de Xie Jin

Comment, au XIXe siècle, les Anglais entraînèrent la Chine dans une guerre qui lui fit perdre la face - et quelques possessions territoriales. Un film à grand spectacle réalisé pour célébrer la souveraineté retrouvée de la Chine sur Hong-Kong.

Titre original : Yapian zhangzheng

(Chine/Etats-Unis, 1997, 1h45mn, VF)

Scénario : Ann Hui, Zhu Sujin, Ni Zhen

Avec : Bao Guoan (Lin Zexu), Su Min (l'empereur Daoguang), Shao Xin (He Shanzhi),Robert Peck (Denton), Simon Williams (le capitaine Charles Elliot)


Image : Yong HouMusique : Huang Han Qi, Jin Fu Zai

Production : Xie Jin - Heng Tong Film & TV Company Ltd

LES GUERRES DE L'OPIUM REVISITÉES
Entre 1839 et 1860, l'Angleterre, d'abord seule (première guerre de l'opium, 183-1842), puis associée à la France (seconde guerre de l'opium, 1858-1860), impose par la force des armes à la Chine des Qing (Mandchous) (1) l'ouverture au commerce international. En 1839, l'empire du Milieu y était fermé, à l'exception de comptoirs exigus à Canton, où les négociants étrangers, principalement britanniques, n'avaient de relations d'affaires qu'avec la corporation des marchands chinois.Bouleversée par la révolution industrielle, l'Angleterre frappait en vain à la porte. Elle achetait d'importantes quantités de thé (12 700 tonnes en 1720, 360 000 tonnes en 1830), que seule la Chine produisait alors. Mais, au début des années 1820, la balance commerciale avec l'Occident s'était inversée au détriment de la Chine, en raison de l'importation massive d'opium, introduit en fraude par des commerçants anglais et américains (2). L'Angleterre libérale de Lord Henry Palmerston était bien décidée à saisir le moindre prétexte pour ouvrir sans restriction le pays non seulement à la drogue, en provenance d'Inde notamment, mais aussi aux cotonnades du Lancashire et à la quincaillerie de Birmingham. La destruction des caisses d'opium qui appartenaient à des négociants anglais résidant à Canton par le vice-roi Lin Zexu, en juin 1839, fournit le prétexte attendu pour déclencher les hostilités.En 1860, quand est signé le traité de Pékin, qui fait suite à une longue liste de traités qualifiés par les Chinois de " traités inégaux ", onze ports, dont Canton, Shanghai, Hankou et Tianjin, sont ouverts au commerce ; les droits de douane y sont limités à un maximum de 5 %. Les Occidentaux ont le droit de circuler à l'intérieur du pays et d'y acquérir des propriétés foncières sans payer plus de 2,5 % de taxes. Dans ces ports ouverts, dits " ports à traité ", les étrangers, bénéficiant de l'extraterritorialité, commencent à développer des " concessions ", comme à Shanghai. Des quartiers de villes échappent ainsi, en fait sinon en droit, à l'autorité chinoise. Interdit à diverses reprises depuis 1796, le commerce de l'opium peut désormais se développer sans obstacles : on passe de 30 000 caisses de drogue en 1838 (en contrebande) à 68 000 caisses en 1850, et 96 000 en 1873 (3).Toutes les puissances étrangères disposent désormais de missions diplomatiques permanentes à Pékin. L'Angleterre fait de l'îlot de Hongkong une colonie de la Couronne, alors que la Russie, par l'action diplomatique, a acquis plus d'un million de kilomètres carrés, de la rive nord du fleuve Amour à la rive orientale de l'Oussouri.De plus, le pays est secoué par plusieurs mouvements de révolte, parfois sécessionnistes (populations musulmanes [Hui], turques), tel le mouvement Taiping, qui a même réussi à fonder une dynastie rivale, qui a régné localement pendant dix ans. Des rébellions souvent attisées par des sociétés secrètes, comme la Triade, se sont enrichies par la contrebande de l'opium. Dans ce contexte, les autorités chinoises ont trois préoccupations. L'une est interne : rétablir l'ordre. La deuxième, géopolitique : les dangers de l'attaque des " barbares " (c'est-à-dire les Occidentaux) sur les côtes du Sud sont sous-estimés, tandis que le soulèvement du Grand Ouest, appuyé par l'Empire des tsars tout proche, est considéré comme un péril majeur. La troisième préoccupation est économique : l'hémorragie d'argent qu'entraîne la contrebande d'opium. Outre l'appauvrissement du pays, il en résulte une grave tension sociale : les classes populaires sont payées en sapèques de cuivre, qui se déprécient face à l'argent servant de base pour le calcul des impôts.Après une victoire contre un bataillon anglais, l'idée se répand que la résistance est possible, que la dynastie des Qing a perdu le mandat céleste et qu'il faut la renverser. L'humiliation supplémentaire subie en 1860 avec la prise de la capitale par les " barbares " et le sac du Palais d'été accentue encore le rejet d'un pouvoir impuissant à défendre le pays.Pour certains historiens, la crise des guerres de l'opium s'inscrit dans une crise interne plus ample amorcée dès les années 1750, avec la pression démographique, la montée du chômage des lettrés, les insurrections des minorités nationales et l'impopularité d'un régime corrompu dont l'origine étrangère est dénoncée. En fait, les réformes tentées à partir des années 1860 dans le cadre du mouvement Yangwu (" les choses venues de l'étranger ") pour moderniser le pays en adoptant la technologie étrangère sans rien changer au régime étaient vouées à l'échec : le problème n'était pas seulement le " retard " chinois en matière de technologie et d'armement. Ce dernier ne sera d'ailleurs patent qu'à la fin du siècle, quand les armées chinoises équipées par les Occidentaux seront vaincues par le Japon si longtemps méprisé (1895). La défaite des guerres de l'opium prend alors toute sa signification. Il en résultera la révolution républicaine de 1911 et un sentiment national exacerbé dont on remarque aujourd'hui encore les manifestations.

Par Alain Roux Professeur émérite de l'Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), auteur de La Chine au XXe siècle, Armand Colin, Paris, 2006

1) Dynastie d'origine tatare qui s'est installée à Pékin en 1644.
2) Depuis la conquête mandchoue (1644), les Chinois étaient devenus consommateurs d'opium, pourtant interdit.
3) Chaque caisse contient 63 kilogrammes de drogue.

A lire :
L'HISTOIRE n°207 -p60 - 65 : D'une guerre de l'opium à l'autre. LAUTARD, Stéphanie.
L'HISTOIRE n°266 - p34 - 39: Les " guerres de l'Opium " en Chine (entretien). BERGERE Marie-Claire.
L'HISTOIRE n°300 - p64 - 71: Il n'y aura pas de révolution industrielle ! BIN WONG.

L'infanterie attaque, enseignements et expérience vécue

Auteur : Erwin ROMMEL

Traduit par le lieutenant-colonel Marc ALLORANT

Édité par l'école d'application de l'infanterie - Montpellier
On le trouve parfois sur Ebay France!

Couverture :
Édifiant et instructif!










Ressources ludhistes :
L'excellent site de Laurent POUCHAIN du club "Par TOUTATIS" (28mm) :
http://par.toutatis.free.fr/verdun/

et aussi ce superbe site anglais :
http://greatwarminiatures.tripod.com/

Règles et scénarios :
Pour la règle "Square Bashing" :
http://www.geocities.com/greatwarspearhead/

Pour la règle "Pow" :
http://www.principlesofwar.com/

Pour les combats aériens :
http://www.wingsofwar.editions-ubik.com/
http://www.eaglesmax.com/
http://thierry.defredy.free.fr/

De nombreuses règles (Orage d'acier, Guerre éclair) et articles dans "Vae Victis" et "Vae Victis armées miniatures"
http://www.vaevictis.com/

A lire et à voir aussi :
"La machine à vaincre - L'armée allemande 1914-1918"
Jean-Claude LAPARRA.
14-18 éditions

"L'ordre du jour"
Edlef Koppen Roman
Paru en avril 2006
Tallandier

DVD :
"Quatre de l'infanterie" (West Front 1918)
La vie quotidienne des soldats sur le front allemand, vers la fin de la première guerre mondiale. Attaques, tirs d'artillerie, théâtre aux armées... On s'amuse cependant, comme l'on peut. Un jeune étudiant est amoureux de la cantinière, de nationalité française, et en fait sa maîtresse. Celle-ci tente de le garder auprès d'elle, loin du feu, mais la récente exécution d'un déserteur le pousse à regagner son poste. Il sera tué au combat. Karl, un de ses camarades mariés, a obtenu une permission. Rentrant chez lui à l'improviste, il trouve sa femme dans les bras du charcutier de la ville. Sa mère intervient et l'incite à la clémence : "C'est la guerre qui est cause de tout ", dit-elle. De retour au front, Karl se porte volontaire, avec trois de ses camarades, pour une mission particulièrement dangereuse. La bataille sera rude. Sur le champ jonché de cadavres, l'officier qui les commande devient fou et s'effondre. Karl se retrouve dans un hôpital de fortune, agonisant auprès d'un soldat français. Alors qu'il rend l'âme, son ennemi lui prend la main en signe de fraternité. Le mot " Fin " est suivi d'un point d'interrogation doublé d'un point d'exclamation.

La Force Noire

Mot de l'éditeur :
Objet de nombreux fantasmes et de stéréotypes inventés de toutes pièces et largement entretenus, le tirailleur " Y'abon Banania ", popularisé par une célèbre marque de chocolat en poudre en 1915, a tout au long de son existence, suscité quantité de discours et de clichés. A la fin du XIXe siècle, l'imagerie métropolitaine diffuse les préjugés et stéréotypes occidentaux anciens et exprime la " sauvagerie " des " indigènes " et même l'" anthropophagie " lorsqu'il s'agit des Africains. Mis sur pied pour la première fois au Sénégal par le commandant Faidherbe en 1857, en partie avec d'anciens esclaves libérés, les tirailleurs garderont le titre " générique " de sénégalais en référence à leur pays de création. En réalité, très rapidement, les grandes régions de recrutement furent les pays bambara, mossi, malinké ou sara, aujourd'hui Mali, Burkina, Tchad ou Guinée… Lors de la Première Guerre mondiale, 7 à 8% des mobilisés issus des colonies, soit environ 600 à 650 000 soldats, ont combattu aux côtés des troupes françaises. Les pertes sont lourdes et liées tout autant aux combats qu'aux maladies. Sur le plan iconographique, la guerre de 1914-1918 constitue un tournant majeur pour les représentations des colonisés et plus particulièrement ceux de l'Afrique subsaharienne. Leur comportement au combat et leur loyalisme sont salués par la presse et bientôt repris par la publicité. Leur image trouve place sur les supports les plus variés tels les affiches, gravures, vignettes publicitaires, cartes postales, objets, jouets... Naît la représentation du soldat courageux, un peu naïf et gauche mais aussi intrépide et généreux, un grand enfant, que la marque Banania - banane et chocolat en poudre - va exploiter. Dans les représentations, le " brave " tirailleur remplace ainsi le " sauvage ". Héroïsés de façon presque caricaturale pendant près d'un siècle, laissés pour compte au moment des Indépendances, la plupart ont sombré dans la misère et l'oubli. Il a fallu les affaires dites des " sans papiers " en France au milieu des années 90, ou récemment la ferme intervention du président Wade du Sénégal - protestant notamment contre le gel de leurs pensions - pour que soit évoqué leur mémoire. Cet album révèle donc l'écart permanent entre les mythes et les faits historiques, en démonte les mécanismes de construction et en décode les fantasmes. Par ailleurs, les documents et textes reproduits, pratiquement tous inédits, offriront en même temps l'occasion d'un périple dans le riche imaginaire colonial français.

Consulter le site suivant :
Sur le site de France Culture:
"14 -18 Les Africains dans les tranchées" Emission radiodiffusée du samedi 2 décembre 2007 (podcast) :
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/concordance/fiche.php?diffusion_id=46128


Ressources ludhistes :
Sur le site de Vae Victis :
Sylvain DESHARBES - Fachoda - avec scénario "WHAT IF" - V.V n°51 - juillet 2003 http://vaevictis.histoireetcollections.com/recherche-par-mots/1.html


Sites britanniques:
http://www.warflag.com/shadow/cast/conversion/convert.htm
http://www.angelfire.com/games3/jacksongamer/Colonial.htm


Uniformologie :
http://www.warflag.com/shadow/uniforms/uniform.htm#fre


A lire :
Marc Michel - Les Africains et la Grande Guerre. L' appel à l'Afrique - Karthala 2003.

Eugène-Jean Duval - L'épopée des tirailleurs sénégalais. L'Harmattan 2005